Comment typiez-vous avec TypeScript ?
Chez Prométhée, le typage était une exigence forte. Nous appliquions un typage strict sur l’ensemble du code Front, pour garantir la robustesse, la lisibilité et la maintenabilité de l’application. Tout était typé : props, stores, fonctions, événements, réponses API…
On s’appuyait sur un Swagger bien documenté côté Back, ce qui nous permettait de connaître avec précision les structures de données attendues. À partir de ces specs, on définissait nos types manuellement.
Les modèles complexes (satellites, zones d’intérêt, rôles utilisateurs…) étaient structurés dans des classes typées ou des interfaces partagées, et on exploitait les utilitaires TypeScript avancés comme Partial
, Pick
, Record
selon les besoins.
Ce niveau de typage nous apportait un énorme gain en lisibilité, en sécurité, et en scalabilité, surtout sur une app avec autant de logique métier et de données critiques.
Quel a été ton plus gros échec ou apprentissage chez Prométhée ?
L’un de mes plus gros échecs, c’était mon apprentissage initial de Mapbox, Mapbox Draw et Maptiler. J’ai mis du temps à m’approprier ces outils, ce qui m’a bloqué à plusieurs reprises dans les premières semaines.
Plutôt que d’éviter ces tickets, j’ai fait le choix inverse : me confronter à cette faiblesse de Front. J’ai volontairement pris en charge tous les sujets liés à la cartographie, et j’ai consacré beaucoup de temps à me documenter, expérimenter, tester.
Ce processus m’a permis de transformer une difficulté en force. À la fin de ma mission, j’étais devenu une des personnes les plus à l’aise sur les interactions avancées entre données géospatiales et interface.
Ça a été une vraie opportunité d’apprentissage et de progression.
Comment gérais-tu ton temps et les priorités sur autant de sujets critiques à la fois ?
Mon organisation reposait sur une gestion rigoureuse des plages de temps. J’avais bien sûr mes tickets à traiter dans le sprint, mais aussi d’autres responsabilités transverses comme le pair programming, les code reviews, l’accompagnement technique ou les dojos de code.
On avait des créneaux dédiés aux dojos et aux tests collectifs. Le pair programming se faisait à la demande, dès qu’un·e collègue rencontrait un blocage. Les reviews de code, je les faisais systématiquement dans les temps creux : le matin entre 9h et 10h avant le daily, juste après le déjeuner, ou en fin de journée.
Pour les mises en production, on s’organisait pour les faire hors pics d’activité — généralement en fin de journée, sauf cas d’urgence. Et bien sûr, jamais de mise en prod un vendredi.
Cette organisation me permettait de garder de la bande passante pour soutenir l’équipe tout en avançant efficacement sur mes sujets critiques.
Comment se répartissaient les rôles entre toi et le lead Front ?
Le lead Front jouait un rôle d’interface stratégique entre le produit, les métiers et l’équipe tech. Il participait à toutes les réunions liées de près ou de loin à l'application (avec le PM, la PO, le management, l’architecture…), et assurait une cohérence globale de l’architecture du projet.
De mon côté, j’étais pleinement focalisé sur le terrain : soutien technique aux développeurs, garantie de qualité du code, anticipation des blocages et assurance des livrables. Je faisais beaucoup de pair programming, de reviews, et je veillais à ce que le code reste lisible, maintenable et aligné avec nos conventions.
Les décisions techniques se prenaient toujours à deux — dans un vrai esprit d’équipe — mais c’est le lead qui avait le dernier mot en cas de désaccord. Et c’était très sain comme fonctionnement : chacun avait son périmètre, mais on avançait ensemble.
Qu’est-ce qui t’a poussé à quitter Prométhée ?
Après un an chez Prométhée, avec une plateforme stabilisée, une équipe renforcée et une roadmap claire, j’ai ressenti le besoin de retrouver davantage de variété et de challenge.
En tant que freelance, je cherche avant tout des missions où je peux résoudre des problèmes complexes, accompagner des équipes, transmettre et continuer à apprendre. Une fois mes objectifs atteints, j’ai préféré passer le relais et me rendre disponible pour un nouveau défi.
Prométhée reste pour moi une expérience marquante — autant sur le plan technique qu’humain. Je suis fier d’avoir contribué à un produit à fort impact, et d’avoir grandi dans ma posture de référent.